Musée du Louvre
En décembre 2020, le Louvre, plus grand musée d'art du monde, met aux enchères une balade sur les toits de l'édifice en compagnie de l'artiste JR au prix de 12 000 euros. 
Fort heureusement, la ruse est un moteur gratuit pour qui veut vivre une aventure semblable, quoique encore plus privilégiée, au dessus de Paris. C'est ainsi que profitant d'une douce matinée de printemps, nous en avons profité pour observer le lever du jour depuis les toits du Louvre entre amis, dans un calme clandestin.
 Les verrières offrent une vue imprenable sur les sculptures, et l'on profite de surplomber les beautés pré-raphaélites pour voir au dessus de leurs tuniques encore mouillées. 
Là-haut, des angelots s'emploient à porter des barriques et à souffler au cornet. Emoussés par le temps et les conditions, ils gardent encore leur entrain. De plomb, de zinc ou de calcaire parfois moussu, les monstres et les créatures que la France laisse évoluer là-haut au grand air sont invisibles, à l'abri bien souvent des regards curieux qu'ils esquivent depuis leur perchoir. 
Alors que le soleil se lève, les rais de lumière chassent les grimaces tordues par les ombres et révèlent le fruit d'un ouvrage de maitre, varié, créatif, irrévérencieux et invisible. Le zèle et la maitrise des matériaux inspirent le plus grand respect. 
Et l'on se cache dans ce bestiaire, avant de redescendre dans le monde des hommes, moins chatoyant mais plus agité une fois le soleil levé.
La pyramide est magnifique lorsque le soleil se lève, on croirait voir miroiter une gigantesque gemme que la pluie nocturne a faite reluire. Aux aurores, les tons pastels crayonnent l'esplanade en de larges aplats cotonneux et lents, que seuls viennent troubler les pas agités des agents du service de sécurité. 
Vue en coupe et en élévation.
Vue en coupe et en élévation.
Colonne Vendôme 
Dans le nid d'aigle, les mains teintées par le bronze brut et frais, le sourire aux lèvres, tout en haut du tracé d'Austerlitz et des bas reliefs guerriers qui s'enroulent accolés au calcaire, on domine Paris comme Napoléon, et l'on se sent jeune et vieux à la fois... Une belle après-midi passée à s'offrir le luxe fraternel d'une expérience de surplomb, dans un quartier hors de nos moyens et d'ordinaire plus arpenté dans ses bas-fonds qu'en ses sommets: le ciel bleu verticalise et illumine vraisemblablement les perspectives, les idées germent aussi à la lumière du jour, et le lierre croit de la fange au perchoir.
Sculpture de Napoléon mise à terre. pendant la Commune.
Sculpture de Napoléon mise à terre. pendant la Commune.
Colonne abattue en 1871
Colonne abattue en 1871
Reconstruction en 1871.
Reconstruction en 1871.
Colonne de Juillet
Pendant la Commune.
Pendant la Commune.
Vue en coupe.
Vue en coupe.
Vue en coupe de la colonne.
Vue en coupe de la colonne.
Château de Chambord
Chambord par Pierre-Denis Martin.
Chambord par Pierre-Denis Martin.
Hôtel de Ville de Vienne
Musée d'Orsay
Coupe en transversale du musée.
Coupe en transversale du musée.
Palais de Tokyo
Palais de Chaillot
Sur le toit du Palais, le soleil levant lèche le plan d'envol en bois de chacune des trois ruches endormies. En un battement d'ailes on est déjà au dessus de la ville. ​​​​​​​
photo d'archive.
photo d'archive.
Grand Rex
Tour de l'Horloge de la Place Bellecour
En décembre 2020 D'une esquisse du Bernin demeure cette grande tour qui trône au centre de la Place Antonin Poncet. Sous son dôme à huit pans, une salle pénétrée par les lumières de la nuit au travers des quatre cadrans de l'ancienne horloge monumentale, dont le chevalement a été remplacé par une installation électrique et non mécanique, malheureusement.
Cet ancien clocher était celui de l'Hôpital de la Charité, détruit en 1934. Le clocher a été construit avec son propre accès sur la rue, pour que les mères puissent abandonner leurs orphelins dans une loge de bois coulissante engoncée dans sa porte... Des milliers d'enfants ont fait leurs premiers pas dans cette tour, symbole de la générosité et de l'hospitalité des lyonnais. 
Combien d'orphelins devenus hommes et d'orphelines devenues femmes sont-ils retournés dans la double lanterne depuis la fermeture de la tour et la destruction de l'hôpital? 
Hôtel-Dieu de Lyon
En décembre 2020 La chapelle Notre-Dame de Pitié, enchâssée dans le dédale de toitures que constitue l'imposant Hôtel-Dieu de Lyon, est un édifice baroque dont les bâtisseurs originaux, des Compagnons, furent décimés par la peste noire au cours du chantier. 
En 1641, l'architecte Guillaume Ducellet décède à son tour, et les maitres-maçons reprennent la direction du chantier et sauvent l'édifice. Ses deux clochers jumeaux à lanternes offrent une vue magnifique sur la ville, tout simplement.
Hôtel-Dieu de Paris
Théâtre des Célestins de Lyon.
Beffroi de la Chambre de Commerce de Lille
Toit de la Voix du Nord de Lille. 
Vue sur le Beffroi.
Vue sur le Beffroi.
Grand Place.
Grand Place.
Coupole cuivrée lilloise.
Université de Lyon
Gare saint Lazare
Gare de Lyon
Palais Royal de Paris
Grande Galerie de Paléontologie du Muséum d'Histoire Naturelle
Grands magasins "La Samaritaine"

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